L’activité physique est aussi importante à l’enfant qu’une alimentation saine et une histoire racontée au lit. Les pédopsychiatres, les psychologues, les pédiatres, les nutritionnistes, les éducateurs, les pédagogues et autres spécialistes de l’enfance ont fait un long chemin dans la compréhension des besoins de l’enfant.
Souvent conscients que : »un esprit sain dans un corps sain », le cercle familial initie l’enfant à l’activité physique, l’école et les autres partenaires de l’éducation prennent la relève. Dans les lignes qui suivent, on abordera le sport dans notre école primaire. D’abord, il n’ ya pas d’âge pour commencer à faire un sport. Qui d’entre nous peut oublier les rires d’un bébé à qui on fait des roulades, les sourires puis les larmes d’un enfant à qui on apprend la marche…sans parler des bébés nageurs. L’activité physique, en particulier le sport, a des bienfaits incommensurables sur un enfant. C’est d’abord un besoin car un enfant ne peut rester inactif, concentré très longtemps, comme souhaitent les adultes. C’est aussi un plaisir et un moyen très efficace pour l’épanouissement des enfants. Ils y vont avec le sourire et la quittent en râlant voire en versant quelques larmes. Ensuite le sport est un facteur de socialisation de l’enfant. En effet, il ya des règles contraignantes qui limitent son excès de mouvement et d’égoïsme. Il doit apprendre à respecter les choix des coéquipiers, respecter les adversaires et à accepter les défaites et les brimades. Enfin, elle diminue les risques de surpoids, fortifie le coeur et les poumons, renforce le squelette, bref purifie le corps. Darna, tente d’établir des collaborations pour permettre à nos enfants de s’épanouir mais l’activité est confrontée à certains défis: D’abord, elle est très limitée dans le temps ; la fréquence est de 30 minutes par semaine. Pour certains groupes on se rattrape par des activités de récréations au parc quand le temps le permet. Ensuite, nous ne sommes pas des spécialistes pour distinguer les enfants timides, des turbulents, des indépendants…et nous n’avons qu’un type de sport dans lequel se mêle l’engagement physique, le sens tactique… Nous espérons que : le combat aide à vaincre la timidité des timides, à canaliser l’énergie des turbulents, à cultiver le sens de la tactique et de la rigueur ainsi que apprendre la confiance en soi chez les uns et les autres.
» Plus ils sont stimulés au niveau corporel et sensoriel, plus leur apprentissage scolaire sera aisé » , Michel Binder, pédiatre et médecin du sport. » Quelque soit la discipline pratiquée, les enfants se sentent mieux dans leur peau en se dépensant régulièrement » Anne Bacus, psychologue et psychothérapeute, spécialiste de l’enfance.